Gillet Yves

  Yves Gillet

1. 1.     Qui suis-je ?

Je suis né à Dijon en Côte d’Or où j’ai poursuivi mes études au lycée Carnot. Ensuite, je suis parti travailler à la raffinerie de pétrole de Martigues. Ce passé de mes jeunes années se retrouvera dans mes premiers romans qui se situent en Bourgogne ou en Provence. Le reste de ma carrière se déroulera à Paris où je traverserai des fonctions diverses, depuis la technique et les études économiques jusqu’aux ressources humaines.

1. 2.     Comment m’est venue l’envie d’écrire ? 

Plusieurs projets m’ont accompagné pendant ma vie active, projets non réalisés par manque de disponibilité, qui se sont naturellement imposés à l’heure de la retraite. Parmi eux, une sorte de défi que je me suis lancé, celui de mener à bien l’écriture d’un roman policier. Longtemps lecteur moi-même, j’ai eu envie de passer de l’autre côté de la plume, et je me suis laissé prendre au jeu. Je n’avais pas prévu d’éditer ma production mais, de fil en aiguille, je me suis laissé entraîner dans un engrenage dont le résultat se retrouve dans sept polars édités à ce jour.

1. 3.     Qu’est-ce qui m’inspire ?

Avant même de me laisser séduire par l’écriture elle-même, ma première ambition était de construire des scénarios où le détective doit faire appel à ses facultés d’observation et à des raisonnements logiques. Soyons clair, parmi les modèles qui ont enchanté ma jeunesse, figurent en bonne place Agatha Christie et son cher Hercule Poirot. Le règne des fameuses petites cellules grises. Bien sûr, mes romans comportent des victimes, mais mon souci n’est pas de présenter l’action qui les abat, ni la violence ni le sang, mais le cheminement de l’enquêteur jusqu’à la résolution de l’énigme. D’ailleurs, aujourd’hui, je vis l’écriture d’un roman comme un face-à-face avec le lecteur, une sorte de partie d’échecs, une course de vitesse entre mon inspecteur et le lecteur pour arriver à coincer le meurtrier. Une véritable partie de plaisir !

Mes livres ne contiennent aucun message, aucune révélation, aucune thèse à faire partager. Non, ils ne cherchent, en ces temps où la lecture fait de moins en moins partie des loisirs évidents, qu’à procurer au lecteur un instant de pur plaisir égal à celui que j’ai éprouvé à écrire.

1. 4.     Et l’avenir ?  

J’ai la chance de n’attendre ni la fortune ni la gloire de mes romans, donc je peux continuer dans la même voie, sans contrainte ni stress. Encouragé en cela par quelques lecteurs proches et assidus qui ont eu le bon goût d’apprécier mes enquêtes et l’influence suffisante pour me faire conserver le même enquêteur dans toutes ces aventures. Bien entendu, je serais heureux si mes romans élargissaient leur notoriété et c’est pour cela que je participe à quelques salons du livre ou à quelques séances de dédicaces. Mais je me suis plus investi dans l’écriture que dans la vente et ces actions sont plutôt rares. Elle se limitent d’ailleurs à des zones proches, l’Essonne où je réside, ou la Bourgogne où se trouve une bonne partie de ma famille.

J’ai déjà édité sept polars, dont six ont le même enquêteur, prenant leur place dans des lieux que j’ai aimés, Dijon, Martigues ou Collioure pour le dernier. Les suivants auront pour cadre ma ville adoptive de Verrières le Buisson, le petit port breton d’Erquy et une nouvelle fois Dijon. Toujours avec l’inspecteur Patrick Derval dans le rôle de l’enquêteur adepte des petites cellules grises du fameux petit détective belge.